Boissons à éviter pendant la grossesse pour rester en bonne santé

Les besoins en liquides explosent littéralement pendant la grossesse. L’eau devient alors plus qu’une simple boisson : elle alimente la circulation du bébé, facilite le transfert des nutriments, accompagne tous les échanges métaboliques. Chez la mère, la hausse du volume sanguin et le métabolisme accéléré imposent un renouvellement constant des apports hydriques. Quand le corps accumule davantage de liquide, l’équilibre des minéraux vacille un peu. Il faut donc compenser, notamment en puisant dans une alimentation équilibrée et en choisissant des boissons adaptées. Avec les bons réflexes, ce rééquilibrage se fait sans difficulté.

Prévenir les inconforts grâce à l’eau minérale

Certains types d’eau minérale peuvent alléger le quotidien de la future mère. Une eau riche en sodium contribue à stabiliser l’équilibre salin. Si les crampes dans les jambes deviennent fréquentes, opter pour une eau contenant du magnésium peut aider à soutenir la fonction musculaire. Lorsque le squelette du fœtus commence à se former, c’est le calcium qui prend toute son importance : une eau calcique accompagne ce besoin accru.
Il arrive aussi que les circonstances de la grossesse imposent des choix plus ciblés. En cas de tension artérielle élevée ou de signes de prééclampsie, il vaut mieux privilégier une eau faiblement minéralisée en sodium : moins de 20 mg par litre, pour rester en cohérence avec un régime pauvre en sel.

Boire suffisamment : un geste clé pour le corps et l’esprit

En moyenne, viser deux litres et demi d’eau par jour s’avère bénéfique. L’eau minérale naturelle, où les minéraux sont déjà sous forme ionisée, se distingue par sa biodisponibilité pour l’organisme. Si les remontées acides ou brûlures d’estomac se manifestent, courantes au fil de la grossesse, mieux vaut opter pour l’eau plate. Les jus coupés à l’eau et les tisanes pensées pour la grossesse, à base de plantes douces, trouvent aussi leur place.
Boire en quantité suffisante permet aux organes de fonctionner sereinement. La peau garde son élasticité, les reins assurent leur rôle de filtre, et la constipation, souvent redoutée en cette période, se fait plus rare. L’hydratation ne se limite pas au confort physique : elle soutient aussi la lucidité, prévient les baisses de régime et limite les coups de mou imprévus.

Attention à certaines boissons

Mais toutes les boissons ne se valent pas. Certaines peuvent entraîner plus de risques que de bénéfices pendant la grossesse. Voici lesquelles méritent d’être reléguées au second plan :

  • Le lait cru peut abriter des agents pathogènes responsables d’infections dangereuses pour le bébé ;
  • Cola et boissons énergisantes renferment de la caféine, un apport à limiter strictement durant cette période ;
  • Le café, le thé noir, mais aussi le thé vert et blanc, exposent à la caféine et à la théobromine. Même si le corps y est habitué, il s’agit de substances neurotoxiques. Mieux vaut ne pas dépasser une tasse par jour ;
  • Les boissons toniques ou sodas amers contenant de l’écorce de quina peuvent favoriser l’apparition de contractions ;
  • Les sodas sucrés et limonades perturbent l’équilibre énergétique et prennent la place d’apports plus nutritifs ;
  • Les édulcorants artificiels et substituts du sucre sollicitent inutilement le foie ;
  • Enfin, s’abstenir totalement d’alcool durant la grossesse et l’allaitement coule de source.

Chaque gorgée compte, et faire les bons choix, c’est déjà donner un coup de pouce à la santé du bébé comme à la sienne. Poser son verre, c’est parfois déjà prendre soin de demain.