Pourquoi un examen des sinus du nez ?

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En cas de sinusite aiguë, aucune procédure d’imagerie ni aucun test de laboratoire n’est systématiquement indiqué ; le diagnostic est généralement basé sur les symptômes. La situation est différente pour les symptômes prononcés, la fièvre ou la sinusite chronique. Ensuite, différentes méthodes d’examen sont demandées pour le diagnostic. Quelles sont les méthodes d’imagerie et de laboratoire ? Vous pouvez lire les informations les plus importantes sur le diagnostic de la sinusite ici.

Rhinoscopie — la nosescopie

En cas de suspicion de sinusite aiguë (moins de 12 semaines), le diagnostic est effectué de manière symptomatique. Néanmoins, le médecin peut commander une scopie nasale (rhinoscopie). Avec l’aide de cela, il est possible pour lui de regarder de plus près la muqueuse nasale enflée et rougie. Des différences sont faites Ici, entre :

  • Rhinoscopie antérieure (rhinoscopie antérieure);
  • Rhinoscopie moyenne (support de rhinoscopie);
  • Rhinoscopie postérieure (rhinoscopie postérieure, postrhinoscopie).

L’enroscopie nasale antérieure utilise un spéculum nasal, qui est utilisé pour étaler l’entrée nasale. Cela donne au médecin la possibilité de voir la section antérieure de la cavité nasale et d’obtenir des indications initiales de la couleur et, si nécessaire, du gonflement et de la sécrétion de la muqueuse nasale. Cependant, comme il n’est pas capable de voir beaucoup avec la rhinoscopie antérieure, son importance est celle du diagnostic de sinusite plutôt faible.

Une vue plus complète de la cavité nasale, ainsi que des voies nasales, est fournie par la rhinoscopie moyenne. Ceci est réalisé à l’aide d’un endoscope nasal (soit sous la forme d’un tube métallique rigide avec lentille de verre, soit sous forme de fibre de verre flexible ou d’endoscope vidéo). Avec le Rhinoscopie, le médecin peut détecter des changements dans les sorties des sinus paranasaux.

La rhinoscopie du dos est utilisée pour déterminer si les sécrétions nasales purulentes proviennent du niveau de l’os phénoïde, du sinus maxillaire ou des cellules ethmoïdes. Pour ce faire, la langue du patient est écartée avec une spatule et un miroir incliné est inséré dans la bouche.

Les trois examens ne sont généralement pas douloureux pour le patient. Si l’examen est compliqué par une inflammation existante ou un gonflement sévère de la muqueuse nasale, le médecin peut utiliser un spray anesthésique ou décongestionnant.

Diagnostic de l’inflammation : détermination du pathogène

Lors du diagnostic de la sinusite, la détermination de l’agent pathogène est pertinente en termes de prescription de médicaments appropriés. Dans la plupart des cas, la sinusite est virale, les rhinovirus (30 à 40 pour cent) entraînant responsable de l’infection. Par conséquent, l’antibiothérapie n’est généralement pas indiquée, car elle n’est efficace que contre les agents bactériens.

Cependant, environ 0,5 pour cent de toutes les sinusites aiguës sont également infectées par une infection bactérienne secondaire. Les antibiotiques sont généralement prescrits pour éviter des maladies compliquées telles que l’inflammation bactérienne de l’oreille moyenne ou la pneumonie.

Frottis

Si nécessaire, le médecin peut prélever un frottis nasal. L’examen des sécrétions nasales permet de déterminer clairement s’il s’agit d’une infection virale ou bactérienne. Cela est particulièrement pertinent en ce qui concerne une éventuelle antibiothérapie.

Test sanguin

Par exemple, le test sanguin détermine la protéine C-réactive (CRP). C’est une protéine qui fait partie du système immunitaire et de son niveau en raison de l’inflammation et infections virales et bactériennes. Cependant, il ne s’agit pas d’un paramètre permettant de déterminer une maladie particulière. Il fournit plutôt des conclusions sur l’augmentation de l’activité immunitaire dans le corps.

Un autre paramètre inflammatoire est la procalcitonine (PCT), qui est produite dans les cellules C de la glande thyroïde. L’augmentation de la concentration de procalcitonine dans le sérum sanguin indique une inflammation bactérienne. Il permet donc une meilleure différenciation en ce qui concerne les pathogènes bactériens ou viraux pour la préparation d’indications en antibiothérapie.

Une forte augmentation du nombre de leucocytes (globules blancs) peut également indiquer une infection bactérienne ou une inflammation. En revanche, des valeurs faibles sont plus susceptibles d’indiquer une infestation virale. Cependant, la concentration accrue ou faible de leucocytes indique d’autres maladies en plus de la sinusite.

Imagerie Procédure : Signification plus détaillée

Les techniques d’imagerie ne sont pas systématiquement indiquées dans les sinusites aiguës. Ils sont principalement utilisés pour clarifier la sinusite chronique (symptômes qui durent plus de 12 semaines), mais peuvent également être utilisés pour des opérations ou des complications à venir.

Examen aux rayons X

Avec la radiographie des sinus du nez, le médecin peut, entre autres, faire des déclarations sur les processus inflammatoires de la muqueuse nasale. Le diagnostic par rayons X, par exemple, est effectué comme méthode d’exclusion en cas d’affection prononcée (infestation) des sinus du nez.

Par rapport à la tomodensitométrie (TDM) ou à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), l’importance des rayons X est moindre car il est possible d’obtenir des informations moins détaillées. Par exemple, des ombres peuvent être diagnostiquées, ce qui témoigne de changements pathologiques (pathologies) donner. Toutefois, aucune autre conclusion ne peut être tirée quant à leur qualité.

Imagerie par résonance magnétique et informatique

Pour le diagnostic de la sinusite chronique, on utilise parfois des techniques d’imagerie sectionnelle, qui comprennent à la fois la tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Les deux techniques représentent une technique d’imagerie à résolution supérieure à celle de la radiographie des sinus.

La tomodensitométrie et l’IRM donnent au médecin des informations plus détaillées sur les zones touchées et l’étendue de la sinusite. La tomographie par ordinateur est basée sur les rayons X et est principalement utilisée pour afficher des images osseuses. Par exemple, les conditions anatomiques de la zone sinusale peuvent être rendues visibles. D’autre part, l’IRM repose sur des champs magnétiques. Il est particulièrement utile pour la représentation picturale de tissus mous et processus pathologiques des sinus tels qu’une sinusite avec atteinte de la muqueuse. Les deux méthodes de coupe transversale peuvent être utilisées de manière égale. Le médecin décide de la question en fonction de l’objectif.

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